Marine Meunier | Publié le |
Il y a quelques semaines, j’ai proposé à Marie et Sophie de me parler de leur parcours de formation pour réaliser leur métier de décoratrice d’intérieur. Dans cet article, on parle donc de leur parcours scolaire, mais aussi des formations qu’elles ont reprises pour démarrer leur métier actuel.
Sommaire
ToggleHello 🙂 je m’appelle Marie, j’ai 31 ans et je suis décoratrice d’intérieur à mon compte depuis un peu plus d’un an.
Hello, je suis Sophie Pelc, décoratrice d’intérieur depuis 7 ans. Picarde d’origine et Orléanaise depuis….22 ans !
Marie : J’avais en tête de faire un bac STI Arts appliqués, puis un BTS design d’espace et/ou une école d’archi. Sauf que dès la seconde, la filière Arts appliqués a été un échec. Ce n’était clairement pas fait pour moi. Je me suis réorientée en première vers un bac ES (économique et social), puis une licence Langues Etrangères Appliquées.
Sophie : J’ai fait un bac A2 (je sais, c’est un vieux bac…) : Philo et 3 LV…Ensuite, j’ai intégré une école de commerce à Paris, sur concours.
Marie : J’ai choisi ces filières assez générales par défaut, j’étais douée en langues donc je me suis orientée vers ce domaine sans avoir la moindre idée du métier que j’allais exercer.
Sophie : Je n’avais pas eu de « retour favorable » pour faire un bac qui menait vers la déco d’intérieur (F12 je crois…). Comme je n’étais pas mauvaise en langues vivantes et que j’adorais l’idée de voyager à l’étranger (et que j’étais franchement fâchée avec les maths…), j’ai opté pour ce bac. Ensuite, l’école de commerce pour élargir le champ des possibles.
Marie : Après la fac, j’ai travaillé 7 ans dans les achats, dans le médical puis l’industrie automobile. J’ai saisi différentes opportunités, et j’ai vécu 2 ans au Mexique. Je ne regrette pas ces expériences, mais ce métier ne me correspondait plus depuis un certain temps. Le Covid est arrivé et m’a fait remettre ma vie en question. J’ai eu besoin de sens et d’épanouissement. J’ai négocié mon départ avec mon employeur et j’ai quitté mon poste en décembre 2020.
Sophie : Quand on voit le temps qui passe, on se dit que l’on n’a qu’une vie, et qu’il ne faut pas avoir de regret ! Après la naissance de ma 2ème fille, plutôt que de changer de boulot ou de boite, j’ai préparé « l’après »…
Marie : Je me suis inscrite à la formation Décorateur d’intérieur de l’EDAA en septembre 2020. J’ai obtenu mon diplôme en novembre 2021, j’ai mis environ 14 mois dont 10 à temps complet pour valider ma formation.
Sophie : Je me suis inscrite chez lignes et Formations avec l’option design mobilier. Je l’ai faite sur trois ans à côté de mon travail.
Marie : j’ai regardé le programme et les avis car les prix sont tous quasi identiques.
Sophie : même chose, j’ai regardé le programme, les avis et le prix.
Marie : C’est une formation vraiment professionnelle et complète (croquis, différents rendus, technique, logiciels…). On apprend à mener un projet de A à Z avec 6 projets professionnels à réaliser au cours de la formation.
Sophie : Les cours étaient suffisamment complets et plus larges que la déco. J’ai également complété par des formations courtes chez MMI Deco à Paris (pour compléter le cursus initial), sur les cuisines et salles de bains, matériaux, faire des plans à la main, des planches déco « à l’ancienne »…je crois que c’était assez complet !
Marie : C’est une formation en ligne, donc on peut manquer du soutien des autres élèves et professeurs que l’on aurait dans un cours en présentiel. C’était le jeu et j’avais fait ce choix mais certains moments de solitude ont été difficiles à vivre.
Sophie : Honnêtement, rien !
Marie : Oui sans hésitation, en revanche je demanderais de l’aide à l’équipe pédagogique plus régulièrement pour progresser.
Sophie : Je l’ai faite en 3 ans en plus de mon job salarié. Si j’avais eu la possibilité matérielle de la faire en condensé en 1 an, je préfèrerais. Mais sinon, tout pareil !
Marie : La relation client, la satisfaction de voir des projets que j’ai conçus prendre forme (et aussi la petite étincelle dans les yeux de mes clients quand je leur présente un projet qui leur plaît) et la liberté de gérer mon emploi du temps.
Sophie : Créer à chaque fois une nouvelle histoire adaptée aux clients, être dans un environnement idyllique (mobilier, revêtements, déco…) et faire de très belles rencontres (clients ou fournisseurs/partenaires/réseau).
Marie : La difficulté de contrôler son cerveau : les idées n’arrivent parfois pas quand on est devant son ordi, mais quand elles veulent, c’est-à-dire sous la douche ou à 23h ^^, la prospection (trouver des clients peut vraiment être un calvaire, surtout au début) et la création de contenu toujours plus qualitatif pour se démarquer, c’est assez usant.
Sophie : Les imprévus et donc les retards sur un chantier, qu’un client change d’avis alors que le dossier est calé, certaines casquettes de mon métier d’entrepreneure.
Marie – Créativité, empathie, écoute et rigueur
Sophie – Savoir :
Marie : Vous allez sous-estimer le temps passé sur un projet pendant un bon moment !
Sophie : Il faut du temps avant de se faire connaître et il peut y avoir des baisses d’activités conjoncturelles.
Sophie : Quelque soit le métier de vos rêves, ne le laissez pas passer. Qu’importe si vous prenez des chemins détournés, et même tant mieux! c’est que cela devait être ainsi et que votre expérience passée vous a amené(e) là où vous êtes aujourd’hui. Maintenant, foncez !
Marie :
Sophie :
Merci pour votre partage ! 🙂
Marie : avec plaisir 🙂
Sophie : avec plaisir !
Après avoir échangé avec Marie et Sophie, je retiens aussi que :
Retrouvez d’autres articles dédiés à la reconversion par ici.
À bientôt pour un nouvel article !
Marine – Objectif futur
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